Le compteur de kilomètre encore appelé odomètre est un appareil qui permet de mesurer, avec précision, la distance parcourue par un véhicule. C’est l’un des outils les plus fréquents dans notre entourage, mais dont on ignore généralement le fonctionnement. Voici quelques précisions sur son mécanisme.
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Le principe de l’odomètre
Peu importe le modèle, le compteur kilométrique est généralement composé d’un capteur de roue, d’un lecteur d’odomètre et d’un écran. La roue est placée en contact direct avec le sol. Elle se met en rotation constante sous l’effet du système d’engrenage intégré lorsque le véhicule entre en mouvement. L’appareil de mesure est installé au niveau de la roue. Chaque kilomètre parcouru par un véhicule est égal à un nombre déterminé de tours de roue effectués. Ainsi, le compteur enregistre le nombre de rotations réalisées par la roue et transmet avec précision les données numériques correspondantes sur un tableau d’affichage (écran).
Le tableau d’affichage de l’odomètre est assimilable au tableau de bord des voitures. En fonction du modèle, il en existe trois types. Il s’agit notamment de l’affichage numérique, l’affichage linéaire à aiguille et l’affichage rond à aiguille. Peu importe le type d’affichage, le mécanisme de fonctionnement est identique. Un lecteur reçoit des informations numériques précises sur la distance effectuée à partir d’un capteur fixé sur les roues en rotation. Il les transmet ensuite à un écran dédié sur lequel on peut lire le nombre de kilomètres parcourus par un véhicule.
Des erreurs de calibrages manifestes
La mesure de la distance parcourue peut parfois être erronée. Cela ne résulte pas cependant d’une erreur matérielle de l’odomètre. En effet, on enregistre ces erreurs lorsqu’on procède à un changement des pneumatiques sur les roues motrices du véhicule. L’erreur de calibrage est manifeste lorsque les diamètres des nouveaux pneumatiques sont plus ou moins grands que ceux des pneumatiques installés sur la roue à l’origine. Pour résoudre le problème de calibrage, on peut ajouter un odomètre partiel ou même total réglable par ordinateur. Par ailleurs, on peut également faire sceller ces nouveaux compteurs ajoutés dans des usines spécialisées, légalement habilitées à le faire. Ces compteurs scellés et contrôlés peuvent être utilisés à des fins commerciales.
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Deux différents types d’odomètres
Il existe deux types de compteurs kilométriques. D’abord, les modèles mécaniques qui laissent de plus en plus la place aux modèles électroniques avec l’évolution de la technologie. Les deux fonctionnent à quelques détails près avec le même principe. L’odomètre mécanique a un système d’affichage constitué d’une rangée de plusieurs roues. Ces dernières tournent sur un même axe. On trouve sur les roues des inscriptions numériques allant de 0 à 9. L’enregistrement du nombre de tours effectué s’effectue à partir de ces chiffres.
En revanche, l’odomètre électronique a deux méthodes de fonctionnement. D’une part, il peut conserver le système de fonctionnement du modèle mécanique avec un câble sous graine qui relie la sortie de prise de mouvement et l’odomètre-tachymètre. Ce dernier dispose d’un capteur de vitesse qui transforme les rotations des roues en impulsion électrique. D’autre part, l’instrument peut fonctionner avec un capteur qui est intégré à un organe de mesure de la vitesse ou de la distance parcourue.