La marque Moskvitch prévoit un grand retour sur la scène. Pour le coup, c’est la marque Renault qui fut contrainte de mettre la clé de son usine basée à Moscou sous la porte à l’occasion du grand retour de la marque russe. Le décryptage dans les lignes à suivre.
Voir cette publication sur Instagram
Contenu
Renault quitte le marché russe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie
Figurant sans conteste sur la liste des plus grands marchés du monde en termes de commercialisation automobile, la Russie est sans doute l’un des marchés les plus importants de la marque française Renault. Malheureusement, l’usine de production de Renault à Moscou s’est vue obligée de quitter le pays. Du coup, une question légitime que l’on peut se poser est de savoir si ce retrait ne causerait pas de graves conséquences sur la rentabilité de Renault.
D’après les faits, le maire de la ville Sergei Sobyanin aurait fait part de son souhait de faire renaître la marque Moskvitch au détriment des autres modèles existants sur le marché. Pourtant, ce dernier déclare parallèlement que : « Le propriétaire étranger a décidé de fermer l’usine Renault de Moscou. Il en avait le droit, mais nous ne pouvions pas permettre à des milliers de travailleurs d’être laissés sans emploi ». Une situation certes compréhensible, mais aux contours assez flous.
Voir cette publication sur Instagram
La marque automobile Moskvitch peut-elle vraiment renaître de ses cendres ?
Arrivant sur le marché dans les années 1939, la marque russe Moskvitch ne connaîtra un vrai succès qu’après la deuxième guerre mondiale. Son modèle Moskvitch 400, le plus célèbre de tous a connu un beau parcours ainsi qu’un franc succès. Mais la magie ne durera pas longtemps.
En effet, après avoir lancé son modèle Aleko dans les années 1980, la marque russe se voit dans une position inconfortable à l’époque. Au nom de la privatisation en vigueur à cette période, l’instauration de l’ère communiste provoquera dans les années 1990 la faillite de l’entreprise.