Le Japon était un véritable chantier dans les années 1947. Le besoin d’un véhicule pouvant parcourir ces lieux en reconstruction et sans crainte se faisait alors sentir. Ainsi, le directeur marketing de la marque Nissan a pensé à une voiture capable d’aider dans ce sens. Mais ce ne fut pas l’idée la plus facile à mettre en place pour la marque nippone.
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Une voiture aux performances séduisantes
Au cours de la période de reconstruction du Japon, la plupart des sociétés de fabrication de voitures mettent en vente généralement des modèles venus d’extérieur. Ces modèles étrangers sont fabriqués sous licence. Il était donc important de penser à un modèle de voiture abordable pouvant être vendu en grande quantité. Yutaka Katayama directeur marketing de Nissan d’alors a réussi ce pari en créant le Citroën Flying Feather 2CV. Le premier échantillon apparu en 1951 est composé de quelques pièces de moto comme les roues, le phare, le garde-boue et autres.
Flying Feather 2CV est une voiture légère et simple à l’usage. Sa fabrication est inspirée d’une technologie de moto dotée d’un moteur à un cylindre de 200 cm 3. Le moteur est posé à la partie postérieure et relié seulement par une chaîne à la roue arrière située à la gauche. Le véhicule était représenté à l’image d’une jeep avec des échancrures sur les côtés. L’objectif est de se débarrasser des éléments qui pourraient charger la carrosserie.
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L’avenir brisé d’un véhicule promis au succès
Flying Feather 2CV pèse 250 kg, avec une longueur de 2,77 m pour une largeur de 1,30 m identique à la hauteur. Il est doté d’une boîte de vitesses manuelle. La voiture est munie d’un moteur à deux cylindres en V de 350 cm 3 qui dispense une puissance de 12,5 ch. Flying Feather 2CV a été exposée au salon de Tokyo en 1954.
Mais finalement cette innovation n’a pas connu le succès auquel elle était promise puisque seulement 200 modèles furent produits. Le pari initial était de rendre accessible à un grand nombre de Japonais des voitures produites sur place à des prix défiant toute concurrence. Malheureusement, le manque total de soutien a poussé la marque à proposer son innovation deux fois plus cher qu’elle ne le voulait au départ.