De nombreuses personnes négligent le respect des limitations de vitesse et augmentent ainsi les risques de provoquer un accident de la circulation. Cela constitue un vrai danger pour les usagers de la route, notamment dans les petits villages. Il importe donc de trouver des solutions pour réduire les excès de vitesse à ces endroits. Voici quelques astuces pour limiter la vitesse dans les petits villages !
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Limitation de vitesse : installez des radars pédagogiques
Pour assurer la sécurité des résidents dans les petits villages, une série de mesures d’allègement doit être prise par les pouvoirs publics pour améliorer la circulation. L’une de ces mesures est l’installation de radars pédagogiques. Il est ainsi important de connaître l’utilité d’un radar pédagogique pour la sécurité routière, afin de ne pas le confondre avec les autres types de radars.
En quoi consiste un radar pédagogique ?
Encore appelés radars informatifs ou panneaux capteurs indicateurs de vitesse (PCIV), les radars pédagogiques ont pour but d’inciter les usagers en infractions routières à modifier leur comportement. Ils ont vocation à prévenir et à sensibiliser les conducteurs inattentifs. Ils sont donc différents des radars fixes, des radars tourelles et des radars tronçons qui sont destinés à sanctionner.
Les radars pédagogiques mobiles signalent la vitesse des conducteurs de véhicules motorisés et communiquent un message personnalisable. Vous trouverez également des radars pédagogiques à alimentation solaire qui émettent des messages de prévention comme : « danger », « ralentir », « prudence » pour sensibiliser les automobilistes aux dangers de vitesse.
Ces dispositifs sont généralement aménagés dans les zones où il est facile de rouler à grande vitesse à savoir les longues lignes droites, les routes de campagnes et les abords d’un virage. Les radars pédagogiques sont également très utiles dans certaines zones piétonnes, notamment les zones fréquentées par des enfants (établissements scolaires, parcs…).
Certains modèles équipés d’un logiciel servent à réaliser des enregistrements pour récolter des informations qui permettront d’établir des statistiques de circulation (nombre de véhicules, vitesse de déplacement, horaires de passage). Ces données sont ensuite envoyées dans les mairies par l’intermédiaire d’une liaison radio pour analyse.
Comment fonctionne un radar pédagogique ?
Pour fonctionner, le radar pédagogique utilise une technologie comparable à celle d’un laser. Ce dispositif est équipé d’un capteur intégré au caisson de l’écran qui permet de repérer la présence des véhicules entre 100 et 200 mètres de distance. Il utilise l’effet Doppler qui lui permet de calculer et d’indiquer la vitesse de la cible. En effet, dès que le radar perçoit un véhicule, il commence à mesurer progressivement la vitesse grâce à une série de micro-ondes. Les données sont ensuite transmises vers un système électronique pour être affichées dynamiquement.
Le format d’affichage est différent selon le type de radar utilisé. Vous trouverez des radars pédagogiques qui affichent un smiley vert ou un smiley rouge pour signaler respectivement le respect ou non des limitations de vitesse. Certains modèles indiquent plutôt le nombre de points qui sont supposés être retirés lorsqu’un radar classique se déclenche. Les modèles beaucoup plus sophistiqués indiquent la plaque d’immatriculation du véhicule en infraction.
Implantez des ralentisseurs au sein du village
Une autre solution pour limiter les vitesses dans les petits villages est d’aménager la voirie en mettant en place des ralentisseurs. Il existe plusieurs types de ralentisseur qui permettent de réduire la vitesse de circulation dans les zones 30, les zones d’activité, les parkings et les voies privées.
Les dos d’âne
Appelés « gendarme couché » dans le langage populaire, les dos d’âne sont les plus anciens et les plus connus des ralentisseurs. On les identifie grâce à leur plateau surélevé, mais aussi parce qu’ils sont accompagnés de panneaux de signalisation.
À l’approche d’un dos d’âne, les automobilistes sont obligés de ralentir. Ils doivent respecter un certain nombre de règles énoncées par le Code de la route. Il est par exemple impossible de dépasser les 30 km/h sur ce type de ralentisseur. D’un autre côté, les dépassements par la gauche sont interdits lorsqu’on franchit un dos d’âne. Les arrêts et les stationnements sur le dispositif sont également interdits. Enfin, la mise en place d’un passage piéton n’est pas autorisée sur les dos d’âne.
Les coussins
Encore appelés coussins lyonnais ou coussins berlinois, ces ralentisseurs sont des plateaux surélevés très récents dotés de 4 bords obliques. Ils se distinguent des dos d’âne grâce à leur forme spéciale et leur couleur. De plus, ils ne s’étendent pas sur toute la largeur de la chaussée, ce qui permet aux engins à deux roues de continuer leur trajectoire par la droite sans passer sur le plateau. Par contre, les automobiles légères sont contraintes de rouler sur la partie surélevée. Quant aux bus et aux poids lourds, ils peuvent le franchir sans gêne grâce à leurs gabarits respectifs.
Ces types d’aménagement sont très fréquents :
- dans les villages où la chaussée est étroite,
- en agglomération,
- sur les aires de repos routières ou autoroutières
- dans les aires de stationnement.
Ils sont également implantés sur les lignes droites qui peuvent inciter les conducteurs à dépasser la limite de 30 km/h ou 50 km/h.
La bande sonore
Les bandes sonores sont similaires à des dos d’âne. Cependant, elles sont beaucoup plus fines et plus basses que ces dernières. Elles émettent un bruit sourd à chaque passage d’un véhicule. On les pose généralement par groupe de 5 ou 6, afin d’attirer l’attention des conducteurs.
On distingue des bandes sonores installées sur les autoroutes ou aux abords des péages et des bandes sonores à usage privé. Jaune et noire, ces dernières sont généralement aménagées dans les parkings et dans les hôpitaux… Il n’y a pas de signalisation ou de marquage pour les annoncer.
Le créneau
Le créneau est un ralentisseur implanté volontairement pour déformer la ligne de la route, afin d’amener les usagers à réduire leur vitesse. On les retrouve généralement aux abords des écoles ou dans les zones 30.
La chicane
Les chicanes s’apparentent au créneau. Elles peuvent être aménagées aux entrées et sorties des agglomérations ou à l’intérieur de celles-ci. Grâce à des déports latéraux supérieurs, les usagers sont obligés de modifier légèrement leur trajectoire afin d’éviter les risques de prise de vitesse excessive.
Il existe des chicanes à îlot central et des chicanes sans îlot central. Le choix de la chicane à installer varie en fonction du type de voie le long duquel elle sera aménagée.
En dehors de ces ralentisseurs, il est également possible d’implanter des panneaux de signalisation et des feux tricolores pour inciter les conducteurs à limiter leur vitesse.
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