Au moment où le prix de l’essence augmente depuis cinq semaines, le diesel, curieusement, baisse de prix depuis deux semaines. Cependant, la probabilité est très faible pour qu’une telle situation dure. Quelle raison se cache derrière cette baisse du prix du diesel. Cet article vous éclaire.
Contenu
Le projet d’embargo de l’UE sur les produits pétroliers russes et la baisse du prix du diesel
Depuis quelques semaines, l’Union Européenne dévoile son souhait de mettre fin aux achats des produits pétroliers russes. Ainsi, cette décision a engendré doute et incertitude. C’est ainsi qu’on assiste à l’accentuation du prix de pétrole. Ce projet d’embargo a également influencé le prix de vente du diesel. En effet, pour ceux qui se sont rendus à la station récemment pour faire le plein, ils remarqueront une baisse du prix du diesel. Et même si cette situation ne saurait durer à cause du contexte, il faut dire qu’elle persiste déjà depuis deux semaines.
Le président de l’Union française des industries pétrolières, Olivier Gantois n’a pas gardé le silence face à une telle situation. Ainsi, ce dernier confirme au magazine Le Parisien que les acteurs craignaient réellement un embargo sur les hydrocarbures. Cependant, il constate avec grand regret que cet embargo n’est toujours pas mis en place. Ainsi, les tensions sont retombées après que les marchés se soient racornis. C’était une fausse alerte.
Vers une correction des prix
Le délégué chargé de la Consommation, Logements, Cadre de Vie, François Carlier pense que les prix ont été déjà corrigés. Il confie à travers TF1 que la Russie est un potentiel producteur de pétrole. Cependant, il qualifie ce fait d’une agitation un peu excessive des marchés. Si les impacts de l’absence du gaz sont assez criards, l’absence du pétrole ne se fait pas trop remarquer.
Ainsi, les fluctuations du cours peuvent généralement prendre 10 jours avant qu’on ressente les impacts. Également, la flambée des cours peut se faire en quelques heures suite à une simple annonce pour accentuer le prix du diesel. Et tant que l’Union Européenne sera animée par l’idée d’embargo sur les produits pétroliers russes, cette situation est loin de terminer.